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  • Photo du rédacteurNon à la DPJ

2 vies détruites par la DPJ

Bonjour, mon nom est Natacha. Je suis une jeune maman de 20 ans, bientôt 21, qui a été placée par la DPJ de ma naissance à mes 18 ans. Mon fils est né le 3 décembre 2017 à Laval et, 2 jours plus tard, j’avais la DPJ qui débarquait à l’hôpital où j’ai dû passer 5 jours parce qu’ils devaient aller visiter l’endroit où je vivais. Quand mon fils a eu 14 jours de vie, ils m’ont empêchée d’être seule avec lui car j’étais fatiguée et je faisais une infection à cause des points de suture. 2 jours plus tard, la travailleuse sociale d’orientation et évaluation, qui avait mon âge soit dit en passant, m’a enlevé complètement mon fils et m’a jetée dehors d’où je vivais pour, par la suite, le 24 décembre 2017 je reçois un appel pour me dire que mon fils est en famille d’accueil, tout ceci en mesure volontaire jusqu’au 5 janvier 2018. À la première audience, on a dit que je vivais dans la violence conjugale, la consommation et ce qui vient avec. J’avais un suivi en santé mentale externe et pour ma consommation, toujours à Laval. Par la suite, mon fils a été transféré en famille d’accueil dit de proximité. À ce moment, j’ai emménagé à Montréal-Nord avec mon copain (le père) mais je n’avais pas le droit de récupérer mon fils même si j’étais stable et que j’avais tout le nécessaire pour accueillir mon fils. J’ai dû tout donner à la famille d’accueil donc j’ai dû tout racheter. Je n’avais pas le droit de voir mon fils si mon copain n’était pas là puisque je ne pouvais pas me déplacer. Le 16 avril 2018 on s’est séparés suite à une bagarre causée par la TS. Après la cour de fin d’évaluation, j’ai été sans travailleuse sociale jusqu’au mois d’août 2018 donc, je ne pouvais pas voir mon fils parce que M. était rendu à St-Constant et moi j’étais à pied et mon fils était à Laval. Jusqu’à l’arrivée de la nouvelle travailleuse sociale, fin-août 2018, où on s’est rencontrées pour qu’ensuite elle parte en vacances donc encore plus de travailleuse sociale jusqu’à fin-septembre. Par contre, durant ce temps-là, je ne pouvais pas voir mon fils et je devais tout fournir à la famille d’accueil où il est présentement. Il a des problèmes de retard de langage, problèmes avec son côté gauche et j’en passe….

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